Les Coqs d’Or de la nouvelle ruralité

Les Coqs d’Or de la nouvelle ruralité

Le premier concours dédié aux Nouvelles Ruralités

Les Coqs d’Or de la Nouvelle Ruralité est un concours qui met à l’honneur ces hommes et ces femmes qui démontrent par leur talent et leur esprit d’entreprendre que nos campagnes sont modernes et pionnières d’innovation. De leurs initiatives, émergeront sans doute un certain nombre de solutions face aux grands enjeux de société auxquels nous sommes confrontés, autour de l’environnement, de l’énergie, du bien-vivre, du bien-produire…

Avec le parrainage du Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.

L’objectif de ce concours est de récompenser les initiatives, les innovations, les entreprises remarquables sur les territoires ruraux autour de 4 thèmes : Environnement, Entrepreneuriat, Lien social et Culture.

Vous êtes une entreprise, une association, un collectif… et vous avez conduit une action, créé un événement, développé une activité remarquable, à fort impact sur les territoires ruraux ? Alors candidatez !

En participant, partagez et valorisez votre projet auprès du jury. Les lauréats seront récompensés à la remise des prix, ils bénéficieront d’une belle audience médiatique et pourront valoriser leur démarche via notre réseau de mentors, coachs, entrepreneurs et influenceurs.

Les étapes pour participer :

– Dépôt de candidature jusqu’au 13 mars 2022
– Sélection par le jury des lauréats
– Remise des trophées lors d’une cérémonie le 7 avril 2022 à la Gacilly
– La cérémonie des Coqs d’Or sera enregistrée et diffusée sur TVR, Tébéo et Tébésud

Dotations 

La meilleure initiative pourra bénéficier :

  • d’un accompagnement via notre réseau de coachs, mentors, experts et influenceurs et d’une mise à disposition des infrastructures de The Land (CETA, incubateurs, serres …), d’une valeur de 10 000€
  • un séjour duo à la Grée des Landes 

Membres du Jury

  • Andre Greze, Maire de Castelmoron d’Albret, Plus petite commune de France
  • Yolaine de la Bigne, Journaliste et auteure
  • Erik Orsenna, Ecrivain, membre de l’académie Française
  • Elena Maneru, Présidente Femmes de Bretagne Et M180
  • Pierre Bonte, Journaliste et écrivain
  • Auguste Coudray, Président Festival Photo La Gacilly
  • Jeanne Françoise Hutin, Présidente fondatrice de la Maison de l’Europe de Rennes et Haute Bretagne
  • Antoine Juvin, Co fondateur Cultures en Ville
  • Jean Marc Esnault, Directeur Général The Land

Téléchargez le dossier d’inscription et renvoyez le complété :

Par mail à : lescoqsdor@the-land.bzh
Par courrier : The Land, Service communication, 39 rue Fernand Robert, 35000 Rennes
Consultez le règlement du concours

Nos partenaires :

Ecole B5 – Nouvelle année, nouveaux projets !​

école b5

Ecole B5 - Nouvelle année, nouveaux projets !

Nouvelle rentrée, nouveaux projets. L’école B5, qui mix formation, incubation et apprentissage, vient d’accueillir la promotion 2021 – 2022. De nouveaux étudiants vont pouvoir s’investir dans un projet stratégique pour une entreprise du territoire breton. C’est le cas de Maud, 27 ans, qui rejoint la société Silvadec, spécialisée dans l’aménagement extérieur, avec un objectif bien précis : « Construire la Bretagne verte de demain et créer une terre d’innovation qui soit résiliente grâce à l’économie circulaire ».

Les produits de la société Silvadec, des lames de terrasse en bois composite, sont aujourd’hui composés de matériaux à 1/3 de matières premières issues de la pétrochimie. Son ambition ? Passer d’ici à 2030 à 100% de matériaux biosourcés type bio-plastique issu de goémon/coproduits de coquilles St Jaques/huitres ou matériaux recyclés sourcés localement sur le territoire breton. Elle travaille en ce moment à la mise en place de deux unités pilotes qui fournirait la société en plastique recyclé et aussi en marc de café récoltés localement. L’entreprise est déjà très engagée sur l’environnement, avec des usines de production implantées en Bretagne et des matériaux 100% recyclable.

Un parcours riche ponctué de voyages

« Participer à la création d’un futur désirable sous le signe de la solidarité en nouant des partenariats avec des acteurs locaux engagés dans la transition écologique du territoire breton ». C’est par ses mots que Maud se lance dans l’aventure B5 après un parcours universitaire riche de voyages et de rencontres. Diplômée d’un double master en sciences politiques et en management et après un stage dans une maison de luxe à Paris, elle s’envole pour les Pays-Bas pour travailler avec Iris Van Herpen, une créatrice de haute couture. Son rôle ? Développer des partenariats stratégiques visant à améliorer l’empreinte carbone de la société et développer son engagement éco-responsable. Elle a notamment porté le projet de robe upcyclée intégrant du déchet plastique post-industriel de la marque Evian, piloté un partenariat avec le MIT Media Lab pour le développement de matériaux innovants et identifié des sociétés produisant des matériaux durables au moyen de la biotechnologie type Faircraft basé dans le génopole d’Evry qui développe du cuir alternatif grâce à la culture de cellules souches.

Maud (à droite) à l’ouverture d’une exposition sur les robes d’Iris Van Herpen à Poznan (Pologne) avec le commissaire d’exposition et sa stagiaire.

Après deux ans à Amsterdam, elle souhaite se rapprocher de l’économie du réel et revenir en Bretagne : « Les bretons finissent toujours par revenir à la maison. » C’est à ce moment qu’elle entend parler de l’Ecole B5, y postule et présente aujourd’hui son projet pour agir concrètement sur le territoire breton.

 

Cette année, de nouveaux étudiants ont également intégré l’école B5. Marchés innovants ou nouveaux matériaux, quelques soit les projets de la future génération, ils souhaitent mettre à profit leurs compétences entrepreneuriales au service d’un futur plus écologique.

L’Ecole B5 s’inscrit dans cette volonté d’accompagner et de former les futurs leaders de Bretagne. A la rentrée 2021, l’Ecole B5, Skol ar Sell a recruté sa deuxième promotion d’étudiants-entrepreneurs en alternance. Fidèle à sa pédagogie opérationnelle unique centrée sur l’expérience d’ambassadeurs et d’intervenants du monde professionnel dont l’objectif vise la réussite de projets stratégiques entrepreneuriaux. Excellence stratégique, approche innovante mais aussi transmission intergénérationnelle et éthique de responsabilité sont au cœur de la conception du leadership portée par l’école B5, Skol ar Sell. Portée par des personnalités, comme Alain Glon, Jakez Bernard, Aziliz Gouez ou Xavier Fontanet, l’un des plus grands dirigeants internationaux de ces dernières années, elle accompagne une nouvelle génération à affronter les défis de demain pour la prospérité de la Bretagne.

L’Ecole B5 forme les futurs leaders de la Bretagne de demain à la stratégie d’entreprise, l’entrepreneuriat et l’intrapreneuriat grâce à une formule unique entre apprentissage, incubation et formations.

« Ce n’est plus l’heure de changer le pansement.
Il faut penser le changement. Collectivement. »

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Le CETA et les étudiants de BTS STA innovent pour les entreprises

CETA

Le CETA et les étudiants de BTS STA innovent pour les entreprises

Imaginer de nouveaux modèles pour demain passe aussi par une R&D rigoureuse et la transmission de la méthodologie aux futures générations. Au sein de l’écosystème The Land se trouve un laboratoire de recherche appliquée, le Centre d’Expérimentation et de Transformation Alimentaire (CETA), piloté par 3 ingénieurs et une technicienne de laboratoire. Leur mission est de proposer un accompagnement en R&D aux industriels ou aux entrepreneurs de la transformation alimentaire porteurs de projets.

CETA exterieur

« L’innovation est avant tout un état d’esprit. C’est un processus vivant qui amène la direction à chercher à tous les niveaux la manière d’être la plus performante pour offrir le meilleur à ses clients. » C’est avec ces mots qu’Alain Choulet, responsable du CETA, a annoncé aux étudiants de BTS Sciences et Technologies de l’Aliment (STA) le projet de l’année : travailler sur de vrais briefs d’entreprises souhaitant réaliser une étude sur la faisabilité d’un projet innovant. La finalité ? La commercialisation d’un nouveau produit. Trois entreprises se sont prêtées au jeu cette année : un groupe spécialisé dans le lait, une entreprise dans le végétale et un centre de Recherche et Développement.

 

Ce projet est un module de la formation BTS STA – Sciences et technologies de l’aliment : une formation pour appréhender les procédés de transformation et maîtriser les techniques d’analyse et de production afin de s’investir dans les entreprises agroalimentaires. Elle permet aux étudiants d’apprendre à maîtriser la nature et les propriétés des aliments, ainsi que leurs évolutions au cours de la transformation industrielle (chimie, biologie, métabolismes microbiens).

Des projets innovants dans l’air du temps

En groupe, les étudiants de STA vont mener un projet de R&D (Recherche et Développement) et analyser le marché, la concurrence et les dernières tendances alimentaires pour proposer un produit le plus abouti possible dans les délais imposés. Ils seront accompagnés par leurs professeurs, les collaborateurs du CETA et d’un partenaire en Master de Chimie. Thème de cette année : « L’avenir sera végétal ? »

Pour challenger les futurs techniciens en alimentation, un jury de professionnel est invité à évaluer la capacité des jeunes à transformer un brief en produit innovant et réel. Ils seront jugés sur des critères comme : le goût, l’aspect, le positionnement, l’emballage, le prix, le nutriscore et le marketing. 

« Ce n’est plus l’heure de changer le pansement.
Il faut penser le changement. Collectivement. »

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8 entreprises s’installent dans les territoires

EnZhyme

8 nouvelles entreprises accompagnées par notre incubateur EnZhyme vont s'installer dans les territoires ruraux.

EnZHyme souhaite accompagner la création d’entreprises engagées et ayant un impact positif sur les territoires ruraux bretons.

Deuxième promotion de notre incubateur EnZhyme.

Après 9 mois d’accompagnement, la deuxième promotion d’EnZhyme quitte l’incubateur pour se déployer sur les territoires ruraux. En Ille-Et-Vilaine et dans le Finistère, retrouvez leurs projets d’entreprises engagées que nous avons soutenu dans différents secteurs : industrie, innovation, agriculture, agroalimentaire ou service. Bonne continuation à ces entrepreneurs qui participent avec conviction et engagement à la dynamisation des territoire.

Les projets à découvrir :

– Les Petits Chefs Victorieux : Atelier de cuisine Végane
Bindy : marque de Kombucha qui offre une alternative aux sodas industriels
– Le Gorille Joueur : Café ludothèque ambulant
– My Ker : Accompagnement des adolescents et jeunes adultes avec un trouble de l’humeur
– Arbr’En Vie : Pépinière d’arbres et d’arbuste fruitiers bio
– A.CROC : Conserverie Artisanale éco-responsable
– Du Pré Au Carré : Casiers réfrigérés pour récupérer des produits locaux
– Sea Val Water : Boissons créées à partir d’eau de mer désalinisée

En Bretagne, comme sur d’autres territoires, les campagnes ont subi une forte désertification au profit des villes, qui concentrent les activités économiques et les emplois. Ce modèle tend à s’essouffler aujourd’hui : Les grandes métropoles perdent peu à peu en attractivité car le coût de la vie y est très élevé et les exigences de qualité de vie évoluent.
Le besoin de « retour aux sources » et de quête de sens, accéléré par la crise sanitaire, étant de plus en plus prégnant dans notre société ; comment EnZHyme peut-il agir à son niveau pour participer à la redynamisation de nos centres bourgs et aider au développement d’activités raisonnées ?

Au travers d’un accompagnement de 9 mois, gratuit et financé par des entreprises mécènes bretonnes, nous donnons à chaque porteur de projet les outils et compétences nécessaires à la création d’une entreprise pérenne sur les territoires ruraux de Bretagne : étude de marché, business plan, statuts juridiques, communication… sont autant de champs d’expertises que nous mettons à disposition de nos futurs entrepreneurs ruraux.
Le mieux produire, le mieux transformer, le mieux manger, le mieux consommer, le mieux recycler…, et plus généralement toutes les activités à impacts positifs qui participent à l’animation, au développement des territoires ruraux, et à la réduction des fractures entre villes et campagnes sont susceptibles d’être éligibles à notre dispositif. Il peut s’agir de la création de commerces de proximité, de nouveaux services, de démarches et d’activités incluant notamment économie circulaire et le développement durable…

En quoi l’accompagnement d’EnZHyme est-il unique ?

Notre accompagnement se veut à la fois entrepreneurial pour apporter un socle solide de compétences aux créateurs d’activités, mais aussi technique car l’écosystème The Land dans lequel s’inscrit EnZHyme permet d’avoir accès aux compétences d’ingénieurs en transformation alimentaires pour la mise au point de nouveau produits par exemple, à des laboratoires ainsi qu’à de nombreux autres outils, plateformes, équipements et expertises techniques et professionnels.

Vous l’avez compris, à travers l’incubateur EnZHyme, notre ambition est de participer à la revitalisation des territoires ruraux de la Bretagne et d’impliquer ses habitants et futurs habitants dans la préservation du savoir-faire et de l’identité de notre Région.

 
Contact : anais@enzhyme.fr // 02.99.59.09.97
The Land – Rue Fernand Robert – 35000 Rennes

Retrouvez les étapes de sélection et le dossier de candidature sur the-land.bzh/enzhyme/

La promotion 2021

« Ce n’est plus l’heure de changer le pansement.
Il faut penser le changement. Collectivement. »

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Partenariat entre The Land et Strategy Crowd

Partenariat

Aider les PME à se développer à l'international

Partenariat entre The Land et Strategy Crowd pour aider les PME dans leur croissance.

The Land s’associe à strategy Crowd, une entreprise internationale de conseil en management située en Irlande, afin d’aider les PME dans leur stratégie de croissance et d’exportation en vue de réaliser le plein potentiel de leur entreprise.

Comprendre le marché international

Ce partenariat part d’un constat concernant la mondialisation du commerce et les nouvelles opportunités offertes aux PME. Si leur potentiel de croissance et d’exportation est devenu plus flexible, le déficit de connaissance du marché international et le manque de méthodologie mettent souvent fin à leur tentative d’évolution. Par la signature de ce partenariat, The Land et Strategy Crowd s’engagent à :

Développer une attitude de croissance internationale
 Présenter les outils permettant d’optimiser l’organisation du développement des PME
 Poser clairement les enjeux d’un tel projet
 Guider l’élaboration d’un plan de croissance.

Former les collaborateurs

Concrètement, ces engagements se traduisent par l’ouverture d’une formation à destination des entreprises et accessible sur dossier. Au cours de cette formation, les participants bénéficieront d’ateliers virtuels en groupe avec un panel d’experts, d’une étude de marché avec un professionnel de la recherche et des séances de mentoring.

 
A l’issue de la formation, chaque participant comprend le processus de formulation de stratégie de croissance et d’exportation, sait gérer les contraintes et problématiques liées au commerce international afin de pouvoir appliquer concrètement ces enseignements au sein de son entreprise. L’entreprise sera ainsi en capacité de développer un plan commercial d’exportation réaliste et durable.

 
A l’horizon 2025, l’objectif est d’étendre les cursus de formation via des programmes d’échanges et de placements en entreprise.

La formation s’appuiera sur l’expérience de Strategy Crowd qui anime déjà des programmes sur mesure dans le domaine du management en Irlande et à l’international et sur les experts, dirigeants et scientifiques de The Land.

« Le plus grand échec, est de ne pas avoir le courage d’oser » 

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B5, incubateur des leaders de demain

Ecole B5

B5, incubateur des leaders de demain

Claire Harnois est une jeune femme dynamique et avec la tête sur les épaules. Destinée à reprendre la ferme familiale et la laiterie artisanale, privilégiant le savoir-faire, le local et l’artisanat, elle a décidé de se faire accompagner par B5, Skol ar Sell.

Sur la photo : Hervé Harnois, Claire Harnois, Ketty Antoine et Rémi Gard.

Accompagner les projets ambitieux

Ker Ronan est situé à St-Gouvry, petit bourg sur les hauteurs du canal de Nantes à Brest, commune rurale et berceau de la ferme, qui existe depuis plusieurs générations et de l’atelier de transformation qui voit le jour en 2008. Pour accompagner la croissance et le développement de l’entreprise, Claire, diplômée d’une école de commerce et de management membre de PeB, a souhaité compléter ses connaissances par une formation au sein de B5. Convaincue de « la vocation d’accélérateur de talents » et de l’aspect fondamental « d’apprendre de mentors qui ont une expérience et pour bénéficier ainsi des conseils des aînés », Claire a éprouvé les enseignements reçus durant ces 9 mois. Outre le gain de temps généré dans la vie professionnelle, B5 est surtout « une véritable boîte à outils » au quotidien. La force du réseau complète un dispositif rôdé et bien charpenté pour accompagner les futurs jeunes leaders bretons de demain.

Une vision de territoire

La première promotion qui a ouvert en octobre 2020 a brassé des jeunes originaires de différents horizons et parcours, ayant une ambition pour le territoire et la Bretagne du monde de demain. Basé sur les échanges et le travail collaboratif, « le rythme est adapté au monde de l’entreprise, avec des semaines de formation qui permettent d’être bien concentrée sur les projets » précise Claire. L’enjeu de la reprise de l’entreprise familiale est de maintenir la raison d’être d’entreprise insufflée au départ tout en développant la stratégie et les innovations, pour Claire, la formation B5 « répond à des personnes qui ont une vision du territoire et des convictions fortes » mais aussi qui « se sentent matures pour répondre à un besoin du territoire ».

Oser franchir le pas.

Tous les candidats à B5 ne sont pas des repreneurs, des profils de jeunes diplômés peuvent aussi postuler et être dirigés vers une entreprise qui est en recherche de leaders afin de développer des projets d’ampleur pour la Bretagne.

Oser franchir le pas et postuler à B5, c’est le choix qu’à fait Claire, après avoir pris conseil autour d’elle pour se conforter dans sa décision. « La richesse vient de la rencontre, chacun a un angle de vue différent » nous dit-elle. Accéder à des ambassadeurs d’ampleur nationale ne doit pas freiner, au contraire, Il faut oser car « il ne faudra pas attendre que d’autres le fasse pour soi » conclut la jeune entrepreneuse.

Intégrez l’école B5 – Contactez-nous !

Vous êtes en fin de parcours de formation, au moment de votre entrée sur le marché de l’emploi, après un bac+3 ou bac+5. Ou vous êtes en fin du cursus d’apprentissage, d’une période d’essai en entreprise. Nous recherchons des hommes & des femmes ayant une forte culture économique et un intérêt prononcé pour l’actualité des entreprises et des marchés, particulièrement attachés au territoire breton. Un esprit d’analyse et un potentiel entrepreneurial qui ne demande qu’à éclore, le goût de l’initiative et de l’innovation sont les prérequis nécessaires pour entrer à l’école B5, Skol ar Sell.

Lisa Baranovsky – Cheffe de Projet B5

l.baranovsky@st-exupery.org

The Land, Rue Fernand Robert. 35042 Rennes. 

Tél : 06 71 93 98 13

La ruée vers l’or vert !

Tribune

La ruée vers l’or vert !

Ils étaient là tous agglutinés devant des écrans géants, les yeux rivés sur les horaires d’arrivée et de départ des trains. Surtout les horaires de départ, ce sont ces horaires-là qui intéressent aujourd’hui. « Ils », ce sont les étrangers de passage, les provinciaux qui retournaient chez eux. « Ils », plus étonnant encore, ce sont ces parisiens qui quittaient la ville lumière, ses pavés et ses boulevards haussmanniens, sa vie riche culturellement et tumultueuse socialement, cette vie parisienne rendue impossible par temps de confinement. Il suffisait de glisser un micro dans les travées des voyageurs gare Montparnasse à l’annonce des dernières mesures de confinement, ce que n’ont pas manqué de faire les médias semaine dernière, pour se l’entendre dire.

Décidément, mois après mois, confinement après confinement, la crise sanitaire est en train de jouer au chamboule-tout et la SNCF en est un lieu d’observation privilégié. Voilà en effet que cette fameuse étoile Legrand qui relie toutes les lignes en un seul et même point, Paris, brille en sens inverse. Les trames qui circulent en direction de nos campagnes sont bondées. Les Français redécouvrent la France rurale, cette France qu’on a qualifiée parfois de profonde avec un brin de condescendance, voire de mépris. Simple perturbation du trafic ferroviaire ou lame de fonds plus profonde d’un exode urbain à venir ? Je lancerais volontiers le pari que les astres, en référence à ce schéma ferroviaire français si particulier, sont en train de nous prédire l’avenir mieux qu’ils ne l’ont jamais fait.

Au cours de cette année de crise sanitaire qui vient de s’écouler et dont nous venons de fêter le triste anniversaire, la ruralité aura été plébiscitée. Soudainement, aussi soudainement qu’est apparue l’épidémie, on lui aura trouvé un charme suranné à tel point qu’elle est aujourd’hui devenue tout à la fois, refuge et valeur refuge. Cette double analogie parce qu’aujourd’hui si la ruralité est un endroit où les urbains, parisiens en tête, vont se mettre à l’abri de la crise en se soustrayant au sentiment d’enfermement qu’ils peuvent éprouver dans des logements jugés par trop exiguës et manquant d’espaces verts, il se pourrait bien que la ruralité soit aussi demain un endroit où on ira placer son argent pour le mettre à l’abri des conséquences économiques et financières de cette même crise. Les urbains sont en train de se rendre compte en 2021 que la « Campagne, ça les gagne ». Ils y ont pris goût et nombre d’entre eux songent maintenant à s’y installer. 

La semaine passée, un sondage IFOP/ALADOM nous apprenait ainsi que 67% des français avaient envie de changer des éléments de leur vie quotidienne. Pour 34% de ces sondés, il s’agirait de changements substantiels et chez 36% des 25-34 ans cet envie de changement se traduit même concrètement par une envie de déménager. Le tourisme vert et le marché de l’immobilier des résidences principales et secondaires en ville moyenne, petite ville et à la campagne, ont sans doute de beaux jours devant eux ! La crise économique qui devrait immanquablement succéder à la crise sanitaire ne fera qu’accélérer encore ce phénomène quand les investisseurs se tourneront vers ce qu’on appelle les valeurs refuges. La règle, maintes fois éprouvée, est aujourd’hui bien connue de ceux qui s’intéressent un tant soit peu aux marchés financiers. Lorsque l’économie est en crise, les investisseurs ont besoin d’être rassurés et ils s’orientent alors vers des produits financiers sûrs, peu affectés par la crise, voire même qui peuvent se bonifier quand les bulles spéculatives, elles, se dégonflent. C’est le cas de l’or ou encore des investissements dans la pierre. La vraie nouveauté, ici, c’est que ce n’est peut-être pas le marché de l’immobilier en ville qui pourrait cette fois en tirer les plus grands bénéfices !

Dans une période où les enjeux liés au réchauffement climatique deviennent premiers, où le bien-vivre prend un sens nouveau, où le local fait davantage recette que le multinational, il se pourrait plus largement, au-delà même du marché de l’immobilier, que le monde économique se tourne vers d’autres horizons et qu’on assiste à une « ruée vers l’or vert » L’homme d’affaire Xavier Niel vient d’investir dans une école qui formera 2000 urbains prêts à reconquérir les territoires ruraux. Kimbal Musk, le frère d’Elon Musk prédit que les millennials vont quitter leurs emplois de bureau pour rejoindre des fermes. Pour la seconde fois au cours du siècle, le nombre de fermiers âgées de 25 à 34 ans progresse aux Etats-Unis. Elon Musk, lui-même, offre une récompense de 100 millions dollars pour une technologie efficace de capture du carbone. Bill Gates, enfin, vient de réaliser une sorte d’OPA silencieuse en devenant discrètement le plus gros propriétaire terrien des Etats-Unis. Simple coïncidence ou bouleversements sociétaux plus profonds ? Je suis de ceux qui pensent qu’« Il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous ». Ne manquons pas celui-ci, il est grand temps, j’en suis convaincu, de penser la ruralité de demain !

                                                                                   JM Esnault – DG de The Land 

Immodvisor, spécialiste des avis clients dans le secteur immobilier

Découverte

Immodvisor, spécialiste des avis clients dans le secteur immobilier

Le 18 janvier dernier, les étudiants IMSI – Campus de Rennes rencontraient l’entreprise Immodvisor dans le cadre de leur cursus. Spécialisée dans la récolte des avis clients au service des acteurs de l’immobilier, la jeune entreprise nantaise a sensibilisé les étudiants aux impacts positifs d’une bonne e-réputation.

Une solution innovante dédiée aux professionnels de l’immobilier.

La solution d’avis clients Immodvisor présentait ses solutions aux étudiants du campus The Land en janvier dernier. Réalisée en distanciel, l’objectif affiché de cette rencontre était de sensibiliser ces futurs professionnels de l’immobilier à l’importance de maîtriser sa e- réputation. Cette plateforme permet de récolter des avis clients avec lesquels le professionnel pourra évaluer et communiquer sur sa relation client. Aujourd’hui 90% des projets immobiliers débutent sur internet, il est donc important de ne rien laisser au hasard et de faire savoir aux futurs acquéreurs via le net (Google my business ou les réseaux sociaux) que l’on est un professionnel sérieux et compétent.

Un métier en pleine évolution

Les consommateurs sont aujourd’hui aguerris à la consultation des avis sur le net et fondent très souvent leur choix en fonction de ceux qu’ils peuvent lire sur le net. Cette tendance a été renforcée par l’utilisation de plateformes grand public dans des domaines divers (Tripadvisor, AirBnb, …) faciles d’utilisation et intuitives, afin de se forger un avis rapidement. C’est une valeur de réassurance lorsque l’on cherche à acquérir une maison, un appartement ou lorsque l’on doit faire le choix d’un prestataire dans l’immobilier. Un choix qui engage sur plusieurs années et parfois sur des sommes conséquentes.

Cette solution entend aider à choisir le bon professionnel et souhaite participer à modifier l’image parfois négative du professionnel de l’immobilier en valorisant les avis des utilisateurs et en privilégiant la transparence. A Rennes des entreprises comme, Kermarrec, Giboire, Arc, Les Maisons rennaises, Bati Armor, Blot immobilier ont fait confiance à cette start-up nantaise de 30 salariés pour les accompagner dans la maîtrise de leur e-réputation.

Pour penser la ruralité de demain, une vingtaine de personnalités s’engagent

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Pour penser la ruralité de demain, une vingtaine de personnalités s’engagent

Accompagné d’une vingtaine d’experts, Jean-Marc Esnault, Directeur Général de The Land, lance un nouveau think tank : Tomorrow Land.

C’est l’occasion pour ces scientifiques, chefs d’entreprises, universitaires et acteurs du monde économique de croiser les expertises académiques et l’expérience de terrain pour appeler à un renouveau de la politique d’aménagement du territoire et notamment des territoires ruraux, afin que soient enfin pris en compte ces enjeux d’avenir.

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Quatre-vingt ans que le constat est fait, je veux parler du déséquilibre territorial en France. C’est « Paris et le désert français » de JF Gravier, en 1947… Soixante ans que le Général de Gaulle a posé les bases d’une politique visant à corriger cet excès de centralité avec les métropoles d’équilibre. Malheureusement le ruissellement escompté n’a pas eu lieu…

Depuis, la question de la ruralité n’a pas réellement fait l’objet d’un projet politique et /ou projet d’aménagement du territoire. Il y a eu et il y a encore aujourd’hui des réflexions personnelles et individuelles de quelques chercheurs géographes qui curieusement sont à peu près seuls en France, contrairement à ce qui se passe dans d’autres pays, à s’emparer de la question. La plupart des experts travaillent de surcroît dans leur coin, sans véritable concertation, collaboration. Sur le plan politique, on a connu une série de mesures, quelques lois (l’agenda rural, la loi NOTRE), mais pas de politique volontariste, ambitieuse et structurée sur le sujet, incluant tous les échelons territoriaux.

On peut noter même quelques aberrations avec la DATAR qui s’est muée en Commissariat général à l’égalité des territoires. On a pensé les problèmes des campagnes en les confondant avec les problèmes des banlieues. Dans la terminologie utilisée, à noter que « l’aménagement du territoire » est devenu « Cohésion ou égalité des territoires », traduisant bien la primauté de l’intention sur l’action.

Ce manque de considération des territoires ruraux est d’autant plus aveugle et incohérent que ces dernières années la métropolisation s’est essoufflée. C’est ainsi que le commerce progresse plus vite à la campagne qu’il ne progresse en ville. 80% de la population vit en ville, mais 80% de cette même population nous dit que la vie rêvée, c’est pour elle une vie à la campagne, en maison individuelle avec jardin

Nous sommes, là, face à l’émergence d’une véritable lame de fonds, une aspiration sociétale accélérée aujourd’hui sous l’effet catalyseur des pics de chaleur, de la covid…

Cette lame de fonds, nous ne devons en subir ni la cadence ni les conséquences. Il nous faut écrire un nouveau récit, re-questionner la place de l’Homme dans son environnement, remettre l’aménagement des territoires au cœur de nos politiques comme un enjeu majeur, premier, qui permettra tout le reste : le bien-produire, le bien-manger, le bien-recycler… autrement dit ce à quoi nous aspirons tous : le bien-vivre ensemble

Au travers la création de ce think-tank, nous ambitionnons de rendre visible la ruralité dans les débats d’idées par la création d’un espace de réflexion original permettant le croisement de regards complémentaires. Nous publierons annuellement un ouvrage à destination d’un large public. Nos débats devront ainsi aboutir à la production d’un discours structuré, renouvelé et prospectif qui fasse émerger une véritable école de pensée autour de la ruralité et favorisera par la même occasion, à chaque fois que possible, le passage de la réflexion à l’action.

Avec l’espoir que cette initiative se répandra dans nos campagnes et qu’ainsi naîtront en France, de multiples endroits, des lieux de rencontres de ce type, des lieux d’échanges, de débats d’idées, et pourquoi pas des maisons du peuple rural du XXIème siècle ?

                                                                                   JM Esnault – Fondateur du Think-tank 

Les membres du Think Tank

Aziliz Gouez, Vice Présidente Nantes Métropole, Institut Jacques Delors

 Pierre Méhaignerie

▷ Auguste Coudray, Président du festival photo la Gacilly (Groupe Rocher)

▷ Jacques Rocher, Président de la fondation Rocher

▷ Vincent Bardon, PDG Groupe Bardon

▷ Henry Buzy-Cazaux, Président de l’IMSI, Vice président de FIABCI France

▷ Louis Pautrel, Vice président des maires ruraux

▷ Bernard Menguy, architecte bioclimatique

▷ Danielle Even, Présidente des agriculteurs de Bretagne

▷ Jean Debois, Avocat

▷ Jérôme Meyniel, Philosophe, l’oeil de Socrate

▷ Jacques Delanoë, EURO RSG et Président du Stade Rennais

▷ Romain Pasquier, Directeur de recherche au CNRS, Titulaire de la chaire territoires et mutation de l’action publique

▷ Yves Brun, Expert financier

▷ G-Eric Leroux, Directeur régional OPCO ep

▷ Py Blouch, Délégué général France Active

▷ Alain Glon, Industriel, Président de l’Institut de Locarn pendant 20 ans

▷ Jean Ollivro, Géographe, Président du Thinl-tank Bretagne Prospective

▷ Jakez Bernard, Producteur Evenementiel, à la tête de Produit en Bretagne pendant 7 ans

Christian Couilleau, Polytechnicien, DG Even

▷ Benoit Chamboncel, Délégué 35 Territoire de Progrès

▷ Jean-Philippe Agaisse, Consultant

▷ Mikaël Laurent, Chargé de mission Bruded

▷ Pascal Glémain, Universitaire-chercheur (Economie Social et Solidaire)

Le centre d’expérimentation horticole innove dans la protection des fraises

expérimentation

Le centre d'expérimentation horticole innove dans la protection des fraises

Tous les étés, c’est la même chose. Les fraises (et plus largement les fruits rouges) sont attaquées par une mouche : la drosophila Suzukii, aussi appelée la drosophile du cerisier. Actuellement, aucune solution réellement viable et peu contraignante n’existe. Heureusement David Jousselin, chef d’exploitation de La Serre sur le campus The Land a peut-être trouvé la solution !

Chaque année, les producteurs de fraises perdent une quantité non négligeable de leur production. Qu’elle soit chimique ou bio, il n’existe pas de produit viable pour repousser les drosophiles suzukii des fraises. Les auxiliaires, les insectes prédateurs utilisés contre ces nuisibles, n’ont pas encore été identifiés. La seule solution est l’installation d’un filet anti-insecte. Contraignant car notre drosophile est très petite, la maille du filet doit donc être très serrée !

Créer un répulsif naturel.

David Jousselin, chef d’exploitation, tente de trouver une solution facile, bio et bon marché pour préserver les récoltes. Au sein de La Serre, 1200 m² abritant un centre de production et surtout d’expérimentation horticole et agricole, il cherche la bonne combinaison d’essence de plante pour créer un répulsif naturel.

4 essences différentes

Certaines plantes contiennent naturellement des huiles essentielles qui agissent comme répulsif contre les insectes. Par exemple, le basilic permet de repousser certains types de mouches et de moustiques. Pour trouver la bonne plante, ou la bonne combinaison, David va analyser 4 essences différentes.

 Le but ? 

« Analyser leurs effets : voir si nous arriverons à repousser complétement ses mouches, à retarder leur apparition ou à diminuer cette apparition. »

Au fil des années « nous allons affiner le protocole pour avoir un mélange d’essences le plus efficace possible ». Les semis ont été plantés début mars et installés en suspension sous les cultures de Fraises. D’ici un mois et demi, les plantes répulsives seront mises en terre pour qu’elles soient prêtes à l’arrivée de la drosophile, généralement courant juillet.