PORTRAIT : Suzanne Denoual

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Suzanne Denoual

Neuropsychologue et psychomotricienne, je développe des ateliers de groupe en libéral. Ils aborderont diverses thématiques, avec dans un premier temps, les thèmes suivants : « Habiletés sociales » et « Favoriser l’attention et la régulation des émotions », pour petits et grands. L’envie : allier la théorie à la pratique par le jeu et l’exploration des sens et du corps en mouvement. 

Peux-tu nous dire quelques mots sur toi et ton parcours jusqu’à ta décision d’entreprendre ? 

Alliant deux professions différentes, neuropsychologue et psychomotricienne, j’ai exercé en tant que salariée dans diverses institutions, chez les adultes en situation de cérébro-lésions et chez les enfants et adolescents.

Progressivement, j’ai eu l’envie de pouvoir créer mon activité alliant ces deux métiers et notamment la théorie à la pratique par le jeu et l’expérimentation.

En parallèle, je voulais garder une activité salariale à 50 %, ce que j’ai réussi à trouver aujourd’hui, me permettant de développer sereinement la partie libérale.

Qu’est-ce que c’est pour toi être entrepreneur ? 

Être entrepreneur pour moi, c’est pouvoir créer et façonner son métier tel qu’on le souhaite. C’est pouvoir être alignée avec soi et oser.

Quel(s) impact(s) cherches-tu à créer au travers de ton activité ? 

L’activité libérale que je souhaite créer a pour objectif principal d’accompagner les personnes à trouver leurs propres outils pour faire face aux difficultés ressenties et d’apprendre à mieux se connaitre.

J’aimerais proposer des groupes dans le cadre thérapeutique, c’est-à-dire pour des personnes en situation de handicap ainsi que dans le cadre préventif auprès de personnes diverses dans l’objectif de développer une meilleure connaissance de soi et des autres.

Comment l’accompagnement d’EnZHyme t’aide-t-il dans ton aventure entrepreneuriale ?

Aux prémices d’une réflexion sur la création d’une activité libérale, l’accompagnement EnZHyme m’a aidé à mieux définir mon projet, sur le pourquoi je veux le faire et à le structurer. Il m’a notamment permis de prendre confiance en mes possibilités. Il me reste maintenant à me lancer dans la phase concrète de mise en œuvre du projet.

Un mot pour ceux qui hésitent à se lancer ? 

L’accompagnement permet de ne plus voir l’aventure entrepreneuriale comme une montagne insurmontable mais comme une succession d’étape qui se dessine petit à petit.

 

PORTRAIT : Quentin Feutren et Manon Robert

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Quentin Feutren et Manon Robert

Quentin et Manon2022 (2)

Face aux enjeux énergétique et climatique de notre siècle, nous croyons fermement dans une société plus sobre et plus résiliente à l’échelle de ses territoires. C’est pourquoi nous portons aujourd’hui un projet de conserverie Low-tech dans le Pays de Rennes. Notre objectif : développer des modes de conservations plus économes en ressource, qui permettront à tous les cultivateurs (pro ou amateurs), de conserver leurs fruits et légumes dans le respect des limites planétaires.

Peux-tu nous dire quelques mots sur toi et ton parcours jusqu’à ta décision d’entreprendre ? 

Nous sommes deux à porter le projet : Manon et Quentin.

Manon vient du secteur du tourisme. Déjà engagée au quotidien dans la transformation des territoires sur le plan touristique, elle nourrissait l’envie de développer son propre projet de A à Z, de prendre part à la concrétisation des idées et des stratégies qu’elle élabore.

Quentin a eu une première vie dans le BTP. Ce secteur porte de fortes valeurs humaines et sociales, mais l’objet même de son travail l’a mené à une perte de sens. Un besoin de reconversion s’est vite fait ressentir. De plus en plus sensible aux enjeux environnementaux, l’entreprenariat comme voie du changement faisait déjà son chemin comme véritable moyen d’avoir un impact.

Qu’est-ce que c’est pour toi être entrepreneur ? 

Etre entrepreneur, c’est surtout être acteur de son changement. C’est une manière de se construire ou de se reconstruire. Le projet, il vient du fond des tripes et il est d’une certaine façon le miroir de soi-même. C’est donc une manière de se dévoiler, ce qui peut faire peur, mais c’est surtout le moyen de s’aligner avec ses valeurs et d’être l’acteur du changement que tu appelles de tes vœux.

Quel(s) impact(s) cherches-tu à créer au travers de ton activité ? 

Tout le long du parcours EnZHyme, on nous disait qu’être entrepreneur, c’était vouloir changer le monde. Au début, je trouvais ça prétentieux. Mais finalement, c’est complétement ça qu’on espère quand on se lance dans ce type d’aventure. Chacun à notre échelle, on participe à l’émergence d’une nouvelle Société. Nous, notre action se situe autour de la sécurité alimentaire du territoire. Ça passe par le soutien à une agriculture locale, vertueuse et qui régénère nos éco-systèmes. Ça passe par la réappropriation de savoir-faire, autour de la conserve, pour le plus grand nombre possible, professionnels et particuliers. Ça passe par la tête et les mains, pour repenser nos pratiques et découvrir de nouvelles manières de vivre. Finalement, l’impact que l’on souhaite, c’est découvrir une manière soutenable de vivre dans un monde qui possède des limites.

Comment l’accompagnement d’EnZHyme t’aide-t-il dans ton aventure entrepreneuriale ?

L’intégration d’un incubateur d’entreprises présente plein d’avantages. Ça te permet de bâtir le socle de ton projet, de le cadrer et de t’entourer. Ce que j’ai apprécié chez EnZHyme, c’est la complémentarité des formations et des accompagnements par rapport à d’autres structures avec lesquelles j’ai pu évoluer. Très peu de redondance donc.

Un mot pour ceux qui hésitent à se lancer ? 

L’entrepreneuriat, ça peut faire peur : tu sors de ta zone de confort, tu dois te dévoiler, tu vas te tromper, etc. C’est surtout le tribut à payer pour te découvrir, t’accomplir et être acteur du changement que tu demandes. Pour ne plus avoir peur, il faut s’entourer. Alors saute le pas, le passage par EnZHyme est fait pour ça.

PORTRAIT : Sacha Tabakhoff

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Sacha Tabakhoff

Sacha Tabakhoff 2022

Notre alimentation a plus changé en 70 ans d’histoire qu’en 7 millions d’année. Le sujet fait débat, et du débat né le changement. Ma mission est d’aider le grand public à végétaliser son alimentation à travers une marque engagée, des recettes sexy et des produits de saison, le tout dans un magnifique bocal en verre. L’ambiance est souvent moralisatrice quand il s’agit de parler de climat mais pour moi, agir, c’est se mobiliser durablement d’une manière fun, positive et pleine d’espoir. Faire du sérieux sans se prendre au sérieux.

Peux-tu nous dire quelques mots sur toi et ton parcours jusqu’à ta décision d’entreprendre ? 

Passionné de food et gourmand de nature, j’ai souvent eu les yeux plus gros que le ventre. Mes études m’ont naturellement menés dans les métiers de l’alimentaire : production en pâtisserie, chef d’équipe, chef de produit, puis je me suis spécialisé dans les métiers de la R&D : chef de projet en recherche et développement, création de nouveaux produits, formation du personnel, recherche de nouveaux fournisseurs,… Mes différentes missions m’ont poussées à me questionner sur le rôle de la filière agroalimentaire pour les Hommes, la planète et ses ressources. Après 5 ans d’expériences dans ce secteur, j’étais en recherche de nouvelles opportunités. En tant que fervent défenseur du bien manger et du manger bon, je me suis dit que je pouvais apporter ma pierre à l’édifice du changement.

Qu’est-ce que c’est pour toi être entrepreneur ? 

Entreprendre c’est enfiler ses chaussures et partir pour la plus longue randonnée de notre vie. C’est prendre une carte du monde sans savoir la lire, pour trouver des gens capables de nous aider à la déchiffrer. Rassembler des gens inspirants autour d’un projet commun. Entreprendre c’est porter un projet auquel on croit. Dire oui devant des gens qui nous disent non. Mais c’est aussi et surtout, ouvrir les yeux, se réveiller et se lever le matin avec une bonne raison de recommencer une journée.

Quel(s) impact(s) cherches-tu à créer au travers de ton activité ? 

Faciliter, démocratiser et rendre attractif le végétal, pour toutes les personnes, en faveur d’une transition alimentaire plus responsable. Mon objectif est de dynamiser et dépoussiérer le secteur du traditionnel plat cuisiné en bocal.

Je ne souhaite surtout pas faire d’extrémisme anti-viande ni de pro-vegan, uniquement de la bienveillance et de l’accompagnement dans une alimentation plus verte !

Végétaliser ses repas ne devrait pas être punitif, à l’inverse, c’est à chaque fois plus bluffant, testez et vous verrez (ne vous cassez pas trop la tête, mes superbes bocaux arrivent bientôt) !

Comment l’accompagnement d’EnZHyme t’aide-t-il dans ton aventure entrepreneuriale ?

EnZHyme m’a aidé à structurer mon idée à l’aide de cours collectifs, de séances d’accompagnement individuel et d’outils pour comprendre quels sont les motivations profondes qui me poussent à porter ce projet. De plus, l’accompagnement permet de renforcer sa posture de chef d’entreprise, de concrétiser ses idées mais aussi et surtout de bénéficier d’une émulation collective au sein d’une promotion d’entrepreneurs engagés.

Un mot pour ceux qui hésitent à se lancer ? 

Tu as un projet ? Tu ne vois pas forcément comment le mettre en œuvre ? Tu doutes d’avoir toutes les capacités et connaissances pour ça ?

Si tu peux te donner quelques mois pour mûrir le projet et que tu es prêt à un peu d’inconnu, l’entrepreneuriat est fait pour toi !

Rares sont ceux qui débutent un projet d’entrepreneuriat avec toutes les cartes en main et la certitude de savoir comment faire. Alors lance-toi ! En étant bien accompagné, l’entrepreneuriat est une super aventure, qui t’apprendras beaucoup sur toi et te permettra de développer plein de nouvelles compétences. Et n’oublie pas, « dans un voyage, ce n’est pas la destination qui compte mais toujours le chemin parcouru, et les détours surtout » (Philippe Pollet-Villard) 🙂 

PORTRAIT : Antoine Clapier

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Antoine Clapier

Antoine Clapier2022

Distro développe et opère une filière de réemploi des bouteilles en verre en Bretagne, au bénéfice des producteurs de boissons et distributeurs locaux. Société coopérative d’intérêt collectif (SCIC), Distro regroupe l’ensemble des parties prenantes, et permet à chacun par son engagement dans une démarche collective d’atteindre un impact environnemental, économique, social et sociétal démultiplié pour lui-même et pour le territoire.

Peux-tu nous dire quelques mots sur toi et ton parcours jusqu’à ta décision d’entreprendre ? 

Avant de me lancer dans l’entrepreneuriat, j’ai été salarié pendant 15 ans dans différents types d’organisations et de secteur d’activité. Dans mon dernier poste, j’occupais des fonctions de direction dans un groupe breton d’économie sociale et solidaire. Je crois que cette expérience m’a donné confiance en mes capacités, même si cela m’arrive encore de douter ! Mais a priori, ça fait partie de la vie d’un entrepreneur J

Deux choses ont motivé ma décision d’entreprendre. D’abord je souhaitais développer une activité, en l’occurrence une activité à fort impact environnemental, tandis que j’occupais dernièrement des fonctions plus centrées sur la gestion. Et je voulais par ailleurs le faire à ma façon, que ce soit dans la stratégie de développement, les partenariats, le management,… L’entrepreneuriat m’offrait les deux.

Qu’est-ce que c’est pour toi être entrepreneur ? 

Etre entrepreneur consiste selon moi à laisser libre cours à ses idées, à les confronter à la réalité du besoin et du marché, et à trouver la voie pour en faire une activité viable. C’est un processus qui peut prendre du temps et comporter plusieurs itérations. Pour moi, l’enjeu d’entreprendre c’est de ne jamais perdre de vue ses motivations initiales et ses convictions, tout en acceptant que l’on définira en chemin la meilleure manière d’y parvenir.

Quel(s) impact(s) cherches-tu à créer au travers de ton activité ? 

Nous avons intégré l’accompagnement EnZHyme à 4. Nous partagions tous les 4 ce souhait de contribuer à la transition écologique en ayant notamment un impact significatif de réduction des émissions de gaz à effets de serre. Nous travaillons sur le réemploi des emballages, et plus particulièrement des bouteilles en verre, dont le recyclage actuel est très énergivore et consommateur de ressources. Pour atteindre un impact significatif, nous travaillons sur l’optimisation du dispositif (nombre de bouteilles rapportées et nombre de cycles de réemploi, transport massifié,…) et une action à grande échelle visant tous les canaux de distribution.

Nous souhaitions aussi entreprendre selon les valeurs de l’ESS, dans un mode d’intelligence collective en collaboration avec les acteurs locaux, et au bénéfice de l’économie locale.

Comment l’accompagnement d’EnZHyme t’aide-t-il dans ton aventure entrepreneuriale ?

L’accompagnement EnZHyme nous aide à plusieurs niveaux :

–       il nous apporte des outils et du conseil sur la structuration et le développement de notre projet : modèle d’affaires, marketing, communication, financement,…

–       l’accompagnement individuel renforce cet apport par un accompagnement sur-mesure et dans l’action sur des domaines de compétences qui ne sont pas les nôtres et que nous avions négligés, ou sur lesquels nous ne savions pas comment procéder

–       l’accompagnement individuel nous aide également à trouver chacun notre place dans le projet et dans l’équipe, pour conjuguer objectifs personnels et collectifs, et à rendre visible les valeurs communes entre nous et vis-à-vis des parties prenantes

–       il nous permet aussi des échanges enrichissants avec d’autres entrepreneurs

Un mot pour ceux qui hésitent à se lancer ? 

Tu as un projet ? Tu ne vois pas forcément comment le mettre en œuvre ? Tu doutes d’avoir toutes les capacités et connaissances pour ça ?

Si tu peux te donner quelques mois pour mûrir le projet et que tu es prêt à un peu d’inconnu, l’entrepreneuriat est fait pour toi !

Rares sont ceux qui débutent un projet d’entrepreneuriat avec toutes les cartes en main et la certitude de savoir comment faire. Alors lance-toi ! En étant bien accompagné, l’entrepreneuriat est une super aventure, qui t’apprendras beaucoup sur toi et te permettra de développer plein de nouvelles compétences. Et n’oublie pas, « dans un voyage, ce n’est pas la destination qui compte mais toujours le chemin parcouru, et les détours surtout » (Philippe Pollet-Villard) 🙂 

PORTRAIT : Marion Gigou

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Marion Gigou

Marion Gigou 2022

Extra’Ordinaires Passagers vise à créer un accueil de jour pour tous les  enfants (5-12ans) ayant des besoins spécifiques : l’occasion pour les enfants  de rencontrer de nouvelles personnes, de se sociabiliser, de faire diverses activités adaptées à leurs besoins et pour leur parents/aidants un moment pour souffler pour prendre soin d’eux car il est essentiel de prendre soin de soi pour prendre soin des autres !!!!

Il y aura aussi la mise en place d’une plateforme internet de mise en relation entre des parents et des étudiants en médecine, social, paramédical pour de la garde ponctuelle spécialisée et adaptée.

Peux-tu nous dire quelques mots sur toi et ton parcours jusqu’à ta décision d’entreprendre ? 

Je suis Aide Médico-Psychologique (AMP), j’ai travaillé auprès de différentes personnes ayant des besoins spécifiques (handicap physique, handicap mental, polyhandicap, trouble du spectre de l’autisme, pédopsychiatrie, personnes âgées). L’AMP est à la frontière entre l’éducatif et le soin.

Lors de mes expériences professionnelles, j’ai pu constater la fatigue et la souffrance de certaines familles dans les parcours institutionnels. Le délai d’attente pour obtenir une place en institution pour un enfant est d’environ 3-4 ans. C’est pour cela que je souhaiterai proposer une solution supplémentaire pour palier un peu ce manque.

Qu’est-ce que c’est pour toi être entrepreneur ? 

Être entrepreneur, c’est créer, innover avec de nouvelles idées afin de proposer des prestations différentes aux habitants d’un territoire.

Apporter de la nouveauté et plus de services dans nos communes.

Quel(s) impact(s) cherches-tu à créer au travers de ton activité ? 

A travers ce projet, je souhaite proposer une alternative aux solutions actuelles.

 Je souhaite créer un espace d’accueil pour les enfants qui sont en attente d’une place en institution afin qu’il évolue dans la société et permettent à leurs parents/aidants de pouvoir prendre un moment à eux en toute sérénité.

Comment l’accompagnement d’EnZHyme t’aide-t-il dans ton aventure entrepreneuriale ?

Grâce à l’accompagnement d’EnZHyme, j’ai pu acquérir des compétences dans des domaines qui étaient pour moi méconnu mais essentiel pour l’élaboration de mon projet et l’entreprenariat.

Les accompagnements collectifs servent aussi à avoir des échanges très enrichissants avec les autres porteurs de projet.

Un mot pour ceux qui hésitent à se lancer ? 

Envie d’approfondir votre projet en étant accompagné et soutenu ? N’hésitez plus !
EnZhyme vous aidera à articuler vos idées pour vous aider à faire aboutir votre projet.

C’est aussi une très belle aventure humaine, bienveillante et enrichissante.

PORTRAIT : Simon Gouellain

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Simon Gouellain

Simon Gouellain 2022

Développer à Rennes une champignonnière urbaine et low tech qui produit des champignons gourmets et les distribuent localement aux restaurateurs et épiceries de ville.

Peux-tu nous dire quelques mots sur toi et ton parcours jusqu’à ta décision d’entreprendre ? 

 

Ingénieur de formation et de carrière, j’ai travaillé dans l’océanographie puis les trains avant de vouloir tenter de lancer ma propre activité. Je cherchais le moyen d’avoir un maximum de lien entre ma conscience écolo et mon travail et j’ai découvert la culture des champignons il y a quelques années, je suis tombé dedans. Je me suis formé auprès d’autres professionnels, j’ai senti qu’il pouvait y avoir un filon et je me suis lancé dans l’aventure.

Qu’est-ce que c’est pour toi être entrepreneur ? 

Etre libre, indépendant et autonome mais aussi de l’autre côté davantage seul et responsable. J’aime avoir la main sur la manière dont je fais les choses. Je pense que je cherchais aussi à essayer un autre fonctionnement que d’être salarié.

Quel(s) impact(s) cherches-tu à créer au travers de ton activité ? 

Fournir les rennais en champignons frais, de bonne qualité gustative et nutritive. Je voudrais aussi pousser la réutilisation d’espaces urbains à l’abandon. Offrir une nouvelle diversité dans l’offre de consommation de produits locaux. Et puis plus largement, faire que les gens consomment beaucoup plus de champignons.

Comment l’accompagnement d’EnZHyme t’aide-t-il dans ton aventure entrepreneuriale ?

Enzhyme, ce sont des accompagnants très bien choisis qui correspondent parfaitement à ma situation. Ils sont très importants pour valider ce que je fais. C’est aussi un petit local qui est mis à ma disposition pour monter la première version de la champignonnière. C’est une formation collective qui nous permet de côtoyer d’autres entrepreneurs qui ont souvent les mêmes problématiques, c’est très instructif de se retrouver, discuter et partager. En plus d’un cadre de travail à The Land qui est, disons-le, vraiment agréable !

Un mot pour ceux qui hésitent à se lancer ? 

Nope, chacun fait comme il le sent. Je pense que quand on est prêt on le sait.

PORTRAIT : Gabriel Jeanneau

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Gabriel Jeanneau

Gabriel

Les Tyco Logements est un projet qui aborde différemment la gestion et la location immobilière à travers le partage d’espaces de vie ou de travail, mais également d’infrastructures et d’équipements.

Peux-tu nous dire quelques mots sur toi et ton parcours jusqu’à ta décision d’entreprendre ? 

Au cours de ma carrière, j’ai été amené à gérer des logements de fonction dans lesquels il y avait de l’habitat partagé. De plus, ayant travaillé dans des fonctions RH, j’ai toujours été sensible au vivre ensemble et aux relations interpersonnelles. De plus, dans le cadre du recrutement, j’ai également mesuré les enjeux que représente la pénurie de logement.

J’ai également travaillé dans un secteur d’activité où les enjeux environnementaux sont conséquents. J’y ai pris pleinement conscience des enjeux de transition économique, sociale et environnementale.

Enfin, j’ai consacré quelques années à aller à la rencontre de l’autre, à voyager en Europe et en Amérique du Sud, à visiter des lieux de vie conçus différemment.

Chacune de ces expériences ont progressivement alimenté mon projet d’entreprise.

Qu’est-ce que c’est pour toi être entrepreneur ? 

On pense souvent qu’il faut oser, avoir du courage. Mais je crois que c’est une aspiration qui vient plutôt progressivement et naturellement. Elle s’impose petit à petit un peu comme une évidence. 

Quel(s) impact(s) cherches-tu à créer au travers de ton activité ? 

Ce que je souhaite en premier lieu, c’est de permettre à des gens de pouvoir changer un peu leurs modes de vie ou de travail. Qu’à travers le partage d’un habitat, d’un atelier ou de tout autre espace, ils puissent évoluer vers davantage de lien social, et réduire leur empreinte environnementale.

Et cela sans remettre fondamentalement en cause leurs habitudes, ni leurs espaces individuels et intimes. Cela permet de développer le lien social avec ses voisins, de développer également l’entraide, la solidarité autour d’un lieu.

Enfin, c’est aussi un moyen de réduire les coûts de la location, et de réaliser des économies substantielles en partageant des moyens et des infrastructures !

Comment l’accompagnement d’EnZHyme t’aide-t-il dans ton aventure entrepreneuriale ?

Le tutorat proposé par Enzhyme est précieux. Les échanges et le partage de réflexions sur mon projet avec mes deux tuteurs me permet de bien garder le cap. Les discussions avec les autres porteurs de projet sont également importantes. Enfin, les différentes sessions de formation présentations nourrissent les projets de chacun.

Un mot pour ceux qui hésitent à se lancer ? 

Avec EnZHyme, nous sommes accompagnés avec bienveillance dans toutes les étapes de création d’entreprise, dès le stade d’idée jusqu’à la mise au marché du produit. Une aventure riche tant sur le plan humain que sur le plan entrepreneurial. A vos projets, prêts, postulez !

PORTRAIT : Alexia Giraud

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Alexia Giraud

Lutter contre l’isolement en provoquant les rencontres de personnes issues d’environnements différents.

Pour se faire, j’ambitionne d’ouvrir un lieu inclusif, ouvert à toutes et tous, qui prendrait la forme d’un café multiservices appelé Mariposa (vente de boissons locales, épicerie fruits & légumes, dépôt-vente et location d’espaces). Chez Mariposa, on y trouvera un accueil chaleureux et une animation socioculturelle pour mettre à l’honneur le lien intergénérationnel !

ALEXIA

Peux-tu nous dire quelques mots sur toi et ton parcours jusqu’à ta décision d’entreprendre ? 

J’ai toujours été animée par des valeurs fortes d’entraide et de justice sociale.

Après une formation dans le développement local et l’ESS, puis un voyage seule de plusieurs mois de la Colombie à la Bolivie, j’ai grandi dans le milieu associatif et plus spécifiquement dans l’insertion professionnelle. Mon métier était d’accompagner des personnes vers l’emploi mais en réalité, ma mission était surtout de faire prendre conscience à chaque personne accompagnée qu’elle détient un diamant brut souvent insoupçonné et qui pourtant, brille de mille feux. Après la crise sanitaire, et les chiffres désolant (1 personne sur 4 en situation d’isolement aujourd’hui en France), le déclic : aller plus loin pour toutes ces personnes et provoquer une rencontre dans un cadre chaleureux, comme à la maison.

Une véritable envie de réunir les forces vives d’un territoire et de tisser des liens avec et entre les personnes était née.

Qu’est-ce que c’est pour toi être entrepreneur ? 

Être entrepreneur c’est d’abord rêver.

Rêver d’un idéal et se donner les moyens de réaliser cet idéal qui nous porte et qui nous fait vibrer au quotidien. C’est se réveiller un matin en criant Eurekâ j’ai la solution ! comme si tu avais trouvé une idée de génie et le lendemain tout plaquer pour élever des chèvres en Alaska parce qu’on se dit que ça ne fonctionnera jamais. C’est faire, refaire, défaire, essayer, expérimenter, se planter, recommencer, persévérer, partager et célébrer.

Quel(s) impact(s) cherches-tu à créer au travers de ton activité ? 

L’environnement et le social sont deux notions qui font partie intégrante de ma vie. Forcément, je cherche constamment à créer de l’impact social et impact environnemental, les deux étant indissociables pour moi. Ca veut tout et rien dire, je le concède et je n’y arrive pas toujours, je fais des erreurs. Disons que c’est une recherche perpétuelle à sortir de mon entre-soi, et limiter mon impact négatif en me sensibilisant et m’informant. C’est d’essayer de pousser les limites « structurelles et systémiques » pour ne pas dire de gros mots, en favorisant l’inclusion des personnes et en gardant en tête que chaque choix à faire ou décision à prendre, aura un impact sur l’environnement social et sur l’environnement écologique, pourvu qu’il soit favorable. Mon idéal serait de favoriser le mieux-être et le bien-vivre ensemble des personnes tout en protégeant la planète de nos actions.

Comment l’accompagnement d’EnZHyme t’aide-t-il dans ton aventure entrepreneuriale ?

Les rencontres sont nombreuses en apprentissages. Elles permettent par exemple d’avoir un regard différent sur son projet. A nos stades, on vit, on respire et on dort projet et ces rencontres permettent de sortir des impasses, de répondre aux questions sans réponse ou même de faire émerger de nouvelles questions auxquelles nous n’avions pas pensé. C’est aussi partager des actualités, des contacts, des conseils, des débats, etc. et célébrer avec une communauté.

Un mot pour ceux qui hésitent à se lancer ? 

J’ai deux phrases en tête : « Fuyez pauvres fous ! » et « Foncez ! ». Bon, je ne sais pas si c’est très rassurant mais cela reflète bien l’idée. La vie d’entrepreneur n’est pas un long fleuve tranquille : c’est vivre une expérience riche et incroyable, sans avoir la certitude que cela se concrétise. C’est une véritable aventure, une découverte de soi, et des autres. Mais si déjà vous êtes déjà en train d’hésiter à vous lancer, chez moi on dit : « quand il y a un doute, il n’y a pas de doute » 😉 .

PORTRAIT : Morgane Turlet

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Morgane Turlet

Créer des instants conviviaux autour de thématiques visant à privilégier du temps avec ses bien-aimés et ceci autour d’une cuisine plaisir végétale saine et alternative. 

Vous apprendrez à maitriser des recettes végétales inratables qui épateront vos convives par leur goût et leur simplicité au point d’en oublier la viande. Pleine de couleurs et de goût, vous apprendrez à mettre en valeur les fruits et les légumes, à utiliser les herbes aromatiques soigneusement sélectionnés auprès d’agriculteurs de la région. 

Fréquence Veggie & Love proposera 2 formules: les ateliers physiques individualisés ou collectifs et/ou les Masterclasses en lignes thématiques.

Morgane2

Peux-tu nous dire quelques mots sur toi et ton parcours jusqu’à ta décision d’entreprendre ? 

J’ai toujours su que je voulais créer. La question était.. dans quoi ? La réponse : dans la transmission de quelque chose qui me passionne et pourrait transformer le quotidien de quelqu’un.

C’est du haut de mes 7 ans que la passion de la cuisine m’est venue en regardant les ateliers culinaires de Maité, Joël Robuchon etc… Mes parents ont contribué à développer cette passion en moi, notamment en me laissant reproduire les recettes regardées à la télé qui me plaisaient et également, en me partageant leurs propres secrets de cuisine de gastronomie française, antillaise parmi tant d’autres. Aussi, chaque anniversaire dans la famille était l’occasion de découvrir un nouveau restaurant gastronomique ce qui a grandement contribué à développer mon palais.

Dans mon parcours, je suis devenue végétalienne ce qui m’a nécessairement poussé à développer depuis plus de 10 ans maintenant des recettes végétales savoureuses et originales. L’une d’entre elles, une tartinade végétale, remporte à chacune de ses apparitions chez les amis ou associations un véritable succès ! C’est quand plusieurs personnes m’ont dit : « si tu les vends, on te les achète », c’est alors que je me suis attelée à concrétiser cette idée en me formant 6 mois avec le CETA pour apprendre à commercialiser un produit dans les normes d’hygiène et de sécurité.

J’ai ensuite poursuivi avec EnZHyme et mon projet s’est dessiné de plus en plus à l’image de ce qui m’anime réellement à savoir, donner des cours de cuisine qui était déjà une idée que j’avais commencé à toucher du doigt, en donnant des cours dans la maison de quartier de ma ville. Fréquence Veggie & Love est donc l’aboutissement d’une longue réflexion.

Qu’est-ce que c’est pour toi être entrepreneur ? 

Pour moi être Entrepreneure, c’est oser matérialiser ses rêves en comprenant tous les enjeux personnels, économiques, financiers, marketing, commerciales que cela implique. C’est mettre sa créativité, ses compétences et sa personne au service d’un besoin/de personnes qui sauront apprécier cette valeur créatrice. C’est se lancer pour être prêt à vivre une belle aventure dans laquelle de nombreuses surprises nous attendent. C’est accepter d’être le maître à bord avec parfois des décisions importantes à prendre dans des moments difficiles et surtout accepter de sortir de sa zone de confort, faire preuve d’anticipation et aimer un minimum le goût du risque !

Quel(s) impact(s) cherches-tu à créer au travers de ton activité ? 

Je souhaite être créatrice de chouettes expériences qui feront voyager les papilles et les idées. Au travers de ces ateliers ce sera l’occasion pour moi de partager des techniques et astuces que chacun pourra intégrer durablement dans son quotidien, faire vivre des valeurs de partage et découverte pour se reconnecter à l’essentiel parfois perdu. 

Par exemple, faire re-découvrir les fruits et légumes majoritairement locaux en travaillant en collaboration avec des agriculteurs du coin, sensibiliser à des astuces à intégrer dans ses modes de consommation plus sain et durable, favoriser des activités sociales et créatrices de liens pour rendre les gens heureux de se retrouver etc…

Comment l’accompagnement d’EnZHyme t’aide-t-il dans ton aventure entrepreneuriale ?

EnZHyme a été pour moi, grâce aux formations un catalyseur, une cellule pour me permettre de structurer mes idées et me ramener au côté plus pragmatique que demande une création d’entreprise. J’ai pu travailler en finesse sur la mission et les valeurs qui animerait mon entreprise et sont fondamentales pour sa pérennité. EnZHyme a aussi été l’occasion de rencontrer d’autres projets formidables et inspirants. Derrière ces projets, de belles personnes avec qui j’ai pu évoluer tout le long du parcours. Ce côté humain a été d’une vraie richesse et d’un véritable soutien. Anaïs a aussi été part intégrante, toujours présente, disponible et à l’écoute de chacun des entrepreneurs. Le plus est aussi les tuteurs qui permettent un accompagnement plus que personnalisé sur des aspects spécifiques qui sont à travailler dans notre projet. (Pour ma part, ça été la partie financière)

Un mot pour ceux qui hésitent à se lancer ? 

Maya Angelou disait « Il n’y a pas de pire agonie que de garder en soi une histoire jamais racontée ». Alors mon conseil, lance-toi pour ne jamais regretter ! Le pas pour entreprendre est aussi de saisir les opportunités qui s’offrent à toi. EnZHyme en est peut-être une pour toi pour concrétiser l’histoire que tu as à raconter. 🙂

PORTRAIT : Minodora Guesdon

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Minodora Guesdon

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« Du pré au casier » est avant tout une volonté de soutenir les producteurs locaux et d’encourager la vente en circuit-court via la mise en place des distributeurs de produits locaux. Le distributeur à casiers est le système de vente idéal pour le consommateur qui recherche la rapidité, la fraîcheur et des produits locaux et de saison.

Peux-tu nous dire quelques mots sur toi et ton parcours jusqu’à ta décision d’entreprendre ? 

J’ai travaillé pendant quelques années dans le domaine de la communication et avec l’arrivée de mes enfants j’ai eu le besoin de faire un changement. En tant que parent, on essaie de proposer le meilleur à nos enfants, une alimentation sans pesticides et des produits frais et de saison. Mais on se retrouve souvent pris dans un tourbillon de responsabilités et on manque de temps pour aller chercher de bons produits directement chez les producteurs locaux. C’est à partir de ce constat que j’ai pris la décision d’entreprendre. Le distributeur automatique me semble la solution idéale pour pallier à ce manque de temps et rendre plus accessibles les produits locaux.

Qu’est-ce que c’est pour toi être entrepreneur ? 

Etre un entrepreneur représente pour moi la liberté de monter un projet en alignement avec nos valeurs, est un état d’esprit. Etre entrepreneur suppose aussi être en veille en permanence et évaluer constamment ses actions pour anticiper les périodes difficiles. C’est une aventure qui nous porte, qui nous donne des ailes et qui allie à la fois des moments de doute et de confiance.

Quel(s) impact(s) cherches-tu à créer au travers de ton activité ? 

L’objectif de la structure « Du pré au casier » est de créer une nouvelle dynamique auprès des produits locaux et de sensibiliser au manger mieux, manger sainement, manger local. Les distributeurs de produits locaux comportent des avantages tant pour le producteur que pour le consommateur, ainsi que pour le territoire concerné.

Il s’agit d’une réelle opportunité pour le producteur qui sécurise son modèle économique, tout en le libérant de la charge de travail que représente l’exploitation d’un point de vente. Ce nouveau mode de distribution augmente la visibilité des producteurs et contribue au développement des exploitations locales. Grâce au distributeur automatique, le consommateur peut se libérer de la contrainte horaire et accéder facilement aux différentes productions fermières du territoire.

Comment l’accompagnement d’EnZHyme t’aide-t-il dans ton aventure entrepreneuriale ?

EnZHyme m’a permis de mûrir mon projet et de tester sa faisabilité grâce aux échanges avec des professionnels de différents domaines. Pendant les 9 mois d’incubation nous sommes entourés d’experts qui nous conseillent à chaque étape du projet, ce qui nous donne plus de cordes à notre arc. On développe des compétences entrepreneuriales et on affine au fur et à mesure nos hypothèses initiales. L’accompagnement m’a beaucoup apporté tant sur le plan financier (business plan, budget prévisionnel), que sur le plan marketing et commercial.

Un mot pour ceux qui hésitent à se lancer ? 

Avec EnZHyme, nous sommes accompagnés avec bienveillance dans toutes les étapes de création d’entreprise, dès le stade d’idée jusqu’à la mise au marché du produit. Une aventure riche tant sur le plan humain que sur le plan entrepreneurial. A vos projets, prêts, postulez !