La taxe d’apprentissage 2023

Au sein de the land

Taxe d'Apprentissage

L’objectif de la taxe d’apprentissage est de participer au financement de l’apprentissage et des formations technologiques et professionnelles ! Cependant, quelles sont les entreprises redevables ? Quel est le montant de cette taxe ? Et quelles sont les règles pour la collecter ?

Suite à la loi Avenir Professionnel du 5 septembre 2018, les modalités déclaratives de la taxe d’apprentissage ont évolués au 1er janvier 2022.

Comment The Land perçoit la taxe d’apprentissage ?

La part principale de la taxe d’apprentissage (87%), est collectée depuis février 2022 par l’Urssaf et les caisses de la MSA. Chaque mois, l’employeur déclare et règle cette fraction via le DSN, selon les mêmes modalités que l’ensemble des cotisations sociales dues.

Le solde des 13% de la taxe d’apprentissage reste annualisé. Son versement, anciennement réalisé auprès des centres de formation, est à déclarer sur le DSN d’avril 2023 (exigible le 5 ou le 15 mai 2023, à hauteur de 0,09% de la masse salariale 2022). Lors de la déclaration, l’employeur affecte cette fraction au centre de formation de son choix.

Sur la plateforme de déclaration, fléchez votre versement vers l’un de nos établissements.

Comment est-elle utilisée chez The Land ?

Les contributions permettent à The Land, la prise en charge des dépenses liées à la rémunération d’intervenants professionnels, le financement de la scolarité de jeunes en formation, le développement de nouveaux programmes, modèles de formation et ateliers pédagogiques en phase avec les besoins du marché de l’emploi ou encore l’achat de matériels pédagogiques, équipements et outils favorisant un apprentissage au plus près des réalités du marché de l’emploi.

Autant de domaines qui permettent à notre établissement de répondre au mieux à vos besoins en termes de recrutement tout en formant des étudiants en phase avec les évolutions du monde professionnel.

Votre contact :

Kathleen Lamarle
Chargée de mission qualité & financement
02 99 59 09 97
k.lamarle@the-land.bzh

« Ce n’est plus l’heure de changer le pansement.
Il faut penser le changement. Collectivement. »

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Le Colloque 2022 : découvrez la nouvelle programmation

A LA UNE

Le Colloque : découvrez la programmation

Pour cette deuxième édition, The land vous invite à son rendez-vous annuel expert sur le thème :

La relocalisation : alimentaire, industrielle, décentralisation

Le 24 novembre prochain, une vingtaine d’experts et acteurs des territoires ruraux échangeront lors de nombreux débats, conférences et tables rondes pour un regard renouvelé sur nos territoires ruraux

Découvrez toute la programmation

9h00 

Discours d’ouverture

Par Loïg Chesnais-Girard (président du Conseil Régional de Bretagne)

9h30 

Conférence 

Comment retisser des liens entre les villes et les campagnes en pariant sur la jeunesse des territoires ? 

Par Salomé Berlioux

Suivie d’un entretien avec Sébastien Grosmaître (rédacteur en chef Ouest-France)

10h15

Table ronde
Animée par Christelle Marteel (cheffe du service Région Bretagne, Ouest-France)

Gouvernance et décentralisation

Avec Aziliz Gouez (vice-présidente Nantes Métropole, élue régionale)
Catherine Laidin (enseignante-chercheure, Institut Agro Rennes-Angers)
Paul Molac (député du Morbihan)
Jean Ollivro (géographe, président du Think-tank Bretagne prospective)

11h00

Conférence 

Réindustrialiser les territoires : les défis de la transformation numérique et environnementale

Par Anaïs Voy-Gillis

Suivie d’un entretien avec Patrice Moyon (journaliste éditorialiste, Ouest-France) 

11h45

Table ronde 
Animée par Patrice Moyon (journaliste éditorialiste, Ouest-France)

La relocalisation alimentaire

Avec Maarten Klop (Local2Local, expérience de relocalisation en Hollande)
Bernadette Loisel (présidente de Vitamin, société de conseils en transition et relocalisation alimentaire)
Emily Mayer (directrice des études, Institut IRI)

Olivier Mevel (consultant en stratégie et marketing de la transition alimentaire)

13h30

Table ronde

Quelle politique d’aménagement des territoires pour relocaliser ? 

Avec Ali Ait Abdelmalek (sociologue de la ruralité)
Henry Buzy-Cazaux (président fondateur de l’IMSI et membre du Conseil National de l’habitat)
Emmanuel Nicoleau (délégué général, coopérative Baobab)
Norbert Friant (responsable du Service Numérique Rennes Métropole, ville de Rennes)

14h15

Conférence

Les solutions sont dans nos campagnes

Par Jean-Marc Esnault

Suivie d’un entretien avec Sébastien Grosmaître (rédacteur en chef, Ouest-France)

15h00

Table ronde
Animée par Amandine Dubiez (journaliste économique, API)

La réindustrialisation

Avec Patrice Begay (directeur exécutif communication de la BPI)
François Blouvac (responsable du programme Territoires d’industrie de la Banque des Territoires)
Frédéric Bourget (directeur général produits laitiers frais, Groupe SILL)
Alain Glon (industriel – Chip’s Bret’s, Ecofeutre, Tiliz)
Loïc Hénaff (président directeur général Groupe Hénaff, conseiller régional)

15h45

Conférence

Dans l’évolution humaine, l’innovation s’est toujours faite à la périphérie

Par Pascal Picq

Les échanges seront enregistrés pour diffusion en direct sur YouTube. Par la suite, TVR diffusera les meilleurs moments sous un format de 1h30

Qui sont nos conférenciers ?

Informations pratiques

parking

De nombreuses places de parking seront mises à votre disposition le jour de l’évènement

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Pour ceux qui le souhaitent, une offre de restauration sera également disponible sur place le midi

Jennifer Le Guen développe son projet psycho-ludique au Manoir

Au sein de The Land

Jennifer Le Guen développe l’épanouissement personnel

Depuis 6 ans, Jennifer Le Guen, thérapeute ludique accompagne des femmes et des hommes en quête d’épanouissement personnel. Elle réalise des consultations privées ou en groupe lors d’évènements cocréés avec ces consultants. 

Qu’est ce que la notion de « psycho-ludique » ? C’est l’art d’associer une démarche de mieux être à une activité récréative, un accompagnement rempli de légèreté. Elle vient déconstruire cette idée de prendre un rendez-vous avec un thérapeute pour passer un moment éprouvant.  L’amusement et la thérapie ne sont pas incompatibles, bien au contraire, c’est l’essence même du psycho-ludique.

Après un passage au Manoir, structure entrepreneuriale au sein de l’écosystème The Land, elle affirme que « le psycho et le ludique lui semblent un mariage naturel dans sa pratique... ».

Un projet au sein de l’écosystème

Jennifer relance cette année, des séances Défouloirs au sein de The Land. Particulier ou professionnel, ce sont des évènements ouverts à toutes et à tous où les émotions s’extériorisent à coups de masse.

Les ateliers sont réalisés en petits groupes et guidés par le coaching, les activités sont multiples : briser de la vaisselle ébréchée, détruire une machine à laver (l’intégralité des objets utilisés sont voués à la destruction et dépollués en amont des activités). Le but est de vivre, d’extérioriser ses sentiments (émotion, colère, frustration, etc.) afin de comprendre et de prendre conscience du besoin sous-jacent.

La dernière date à ne pas manquer :

4 décembre

Stage Défouloir, apprivoiser sa colère

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Il faut penser le changement. Collectivement. »

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Appel à candidatures de l’incubateur EnZHyme

Au sein de The Land

Appel à candidatures de l'incubateur EnZHyme jusqu'au 14 novembre 2022 

EnZHyme souhaite donner aux entrepreneurs l’impulsion et la confiance suffisante pour se lancer et transformer leurs belles idées et projet de vie. Les porteurs de projets bénéficieront dès janvier d’un accompagnement adapté à leurs besoins pour concrétiser leur projet d’entreprise.

Vous souhaitez contribuer à une société plus cohérente, plus juste, plus inclusive, plus responsable ? Votre projet concerne des enjeux forts autour du bien produire, du bien consommer, du bien vivre ? Bénéficiez d’un accompagnement gratuit pendant 9 mois. 

Un programme sur-mesure : 

– 18 journées de formations collectives (gestion de projet, étude de marché, juridique  communication, marketing, financier…) ;
– une cinquantaine d’heures d’accompagnement individuel ;
– des travaux encadrés d’étudiants The Land sur des possibles problématiques stratégiques
– un accompagnement technique ;
– des temps de co-développement entre pairs,
– l’appartenance à l’écosystème The Land et à un réseau actif.

Toutes les activités qui participent à l’animation, au développement économique, social, environnemental sont susceptibles d’être éligibles à  ce dispositif. Il peut s’agir de la création de commerces de proximité, de nouveaux services, de nouveaux produits… s’inscrivant dans une démarche de développement durable…

> N’hésitez pas à prendre contact avec Anaïs Guéguen – Cheffe de projet EnZHyme – anais@enzhyme.fr

 

L’appel à candidatures est ouvert jusqu’au 14 novembre ! 

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Appel à candidature de l’incubateur d’entreprise EnZHyme

Le troisième appel à candidatures de l’incubateur d’entreprises EnZHyme est ouvert jusqu’au 15 novembre !

EnZHyme souhaite accompagner la création d’entreprises engagées et ayant un impact positif sur les territoires ruraux bretons.

En Bretagne, comme sur d’autres territoires, les campagnes ont subi une forte désertification au profit des villes, qui concentrent les activités économiques et les emplois. Ce modèle tend à s’essouffler aujourd’hui : Les grandes métropoles perdent peu à peu en attractivité car le coût de la vie y est très élevé et les exigences de qualité de vie évoluent. 
Le besoin de « retour aux sources » et de quête de sens, accéléré par la crise sanitaire, étant de plus en plus prégnant dans notre société ; comment EnZHyme peut-il agir à son niveau pour participer à la redynamisation de nos centres bourgs et aider au développement d’activités raisonnées ?

Au travers d’un accompagnement de 9 mois, gratuit et financé par des entreprises mécènes bretonnes, nous donnons à chaque porteur de projet les outils et compétences nécessaires à la création d’une entreprise pérenne sur les territoires ruraux de Bretagne : étude de marché, business plan, statuts juridiques, communication… sont autant de champs d’expertises que nous mettons à disposition de nos futurs entrepreneurs ruraux.

Le mieux produire, le mieux transformer, le mieux manger, le mieux consommer, le mieux recycler…, et plus généralement toutes les activités à impacts positifs qui participent à l’animation, au développement des territoires ruraux, et à la réduction des fractures entre villes et campagnes sont susceptibles d’être éligibles à notre dispositif. Il peut s’agir de la création de commerces de proximité, de nouveaux services, de démarches et d’activités incluant notamment économie circulaire et le développement durable…

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En quoi l’accompagnement d’EnZHyme est-il unique ?         

Notre accompagnement se veut à la fois entrepreneurial pour apporter un socle solide de compétences aux créateurs d’activités, mais aussi technique car l’écosystème The Land (https://www.the-land.bzh/)  dans lequel s’inscrit EnZHyme permet d’avoir accès aux compétences d’ingénieurs en transformation alimentaires pour la mise au point de nouveau produits par exemple, à des laboratoires ainsi qu’à de nombreux autres outils, plateformes, équipements et expertises techniques et professionnels.

Vous l’avez compris, à travers l’incubateur EnZHyme, notre ambition est de participer à la revitalisation des territoires ruraux de la Bretagne et d’impliquer ses habitants et futurs habitants dans la préservation du savoir-faire et de l’identité de notre Région.

Contact :  anais@enzhyme.fr // 02.99.59.09.97

The Land – Rue Fernand Robert – 35000 Rennes

Retrouvez les étapes de sélection et le dossier de candidature sur https://www.the-land.bzh/enzhyme/

La reconquête de nos campagnes, une opportunité unique pour le pays.

ÉVènement

La reconquête de nos campagnes, une opportunité unique pour le pays

Suite au « 1er  colloque européen  sur la nouvelle ruralité » qui s’est tenu jeudi 20 et vendredi 21 mai à Rennes sur le campus The Land avec des intervenants tels que Jean Jouzel, Jean Viard ou encore Pierre Méhaignerie, il me semble important de revenir sur ce thème de la Nouvelle Ruralité dont la proposition raisonne presque comme une promesse de campagne (élections départementales, régionales et nationales approchant obligent), voire comme un oxymore.

Un slogan de campagne parce qu’en cette période préélectorale, la campagne revêt soudainement un intérêt aux yeux de nos décideurs candidats. Les gilets jaunes sont passés par là, la covid aussi et les thèmes à la mode aujourd’hui sont le bien-vivre, le bien-manger, le bien-produire, le bien-consommer.
Bref on veut du bien partout autour de soi et il semblerait que ce partout se situe plutôt en campagne ! En témoigne le regain d’intérêt pour le marché immobilier dans les villes moyennes, petites villes et à la campagne. En témoignent encore ces hommes d’affaire parmi les plus brillants qui sont aussi souvent parmi les plus prédictifs parce qu’ils ont cette capacité à voir avant tout le monde où se nichent les bonnes affaires, ceux-là sont aujourd’hui nombreux à miser sur la terre. B Gates en tête, devenu discrètement et dans l’indifférence générale, premier propriétaire foncier aux Etats-Unis !

Vers une nouvelle ruralité, un oxymore parce que ce qui définit en premier la ruralité, c’est le terroir, le patrimoine, le savoir-faire, un certain art de vivre enraciné dans une histoire, tellement enraciné que ces dernières décennies, c’était même devenu un monde qui n’avait presque plus cour. Dans ces conditions comment faire se juxtaposer des mots comme NOUVELLE et RURALITE qui n’ont apriori rien à faire ensemble ? Reléguées au rang des terres oubliés, nos campagnes faisaient figure de terres abandonnées, de terres tout juste bonnes à être cultivées par quelques poignées d’agriculteurs, de moins en moins nombreux, à qui on demandait de produire pour 80% de la population concentrée en ville.

On a longtemps cru en effet, on nous a longtemps vendu que le plaisir était ailleurs, dans ces grandes métropoles qui offraient confort, luxe, biens de consommation à chaque angle de rue. Des immeubles nombreux et confortables pour se loger, du goudron pour ne pas se salir les chaussures, des espaces verts domestiqués et du travail en col blanc. Légende urbaine ou vrai paradis sur terre, l’attractivité des villes n’a en tous cas jamais été démentie pendant près d’un demi-siècle. La ville a bien fait l’objet de critiques, mais à chaque elle a su se draper de nouveaux apparats, se renouveler au travers des plans d’urbanisme, revisiter sa manière d’habiter l’espace. Jamais pour autant dans une logique de rééquilibrage dans l’occupation des territoires !

Dans ces conditions comment pourrait-on même parler de nouvelle ruralité ? Quoi de neuf sous le soleil de nos vertes prairies aujourd’hui, me direz-vous ? Et d’ailleurs faut-il même y songer, l’évoquer, le souhaiter ? Les urbains jusqu’au bout des ongles diront qu’ils sont bien ainsi. Les ruraux qui veulent préserver leur terre et leur « chez eux » peuvent manifester, craindre l’artificialisation des sols, une certaine forme de dénaturation de leurs espaces et modes de vie.

Sauf que le statu quo ne semble pas faire le bonheur de tous ? Si la ville est formidable pour ceux qui ont les moyens de se l’offrir, elle reste difficile à vivre pour ceux qui ne peuvent accéder à ses charmes.

Sauf qu’un virus est passé par là, il a arrêté la marche du monde. Les avions ont replié leurs ailes, les bateaux ont resserré leurs amarres, les trains sont restés à quai et les voitures au garage pendant que derrière nos écrans on nous montrait un sanglier se balader dans les rues de Barcelone, ou encore un requin-pèlerin s’aventurer dans le port de Brest. Situation étrange ! Chacun chez soi, enfermés dans quelques mètres carrés, nous nous sommes retrouvés avec nous-mêmes, avec ce sentiment que nous avions peut-être construit notre propre prison, une prison moderne aux quelques mètres carrés plus ou moins grands, plus ou moins nombreux, c’était selon, selon qu’on avait le privilège ou non d’être installés à la campagne. On a appris, dans ce moment extatique, à vivre autrement avec un temps de cerveau disponible libéré en partie des agressions du quotidien et des stimulations publicitaires. Libérés des paradis artificielles, des addictions de toutes sorte, j’entends du shopping, du rythme métro-boulot-dodo…, nous avons revu notre hiérarchie des valeurs. Et puis peut-être aussi qu’on a tout simplement pris la trouille ?

Les sondages sur les aspirations de vie des français nous montraient déjà que le mouvement était enclenché mais l’épidémie sanitaire qui a frappé la planète entière a sans nul doute accéléré le phénomène

Bref dans un monde où le mariage semble consommé entre les politiques et les électeurs, en France et ailleurs, dans un monde marqué par la montée des extrêmes, dans un monde où les fractures sociales sont de plus en plus nombreuses ou les inégalités économiques subsistent ou les richesses ne semblent plus justifiées par l’effort ou la contribution des hommes au bien commun, dans un monde menacé par la financiarisation, le réchauffement climatique, mon pronostic, c’est que demain s’écrira dans la ruralité. Lorsqu’on est en perte de sens et de repère, en effet on a besoin de se raccrocher à l’essentiel. Or, l’essentiel, c’est cette terre nourricière sans laquelle l’humanité n’est plus. Je ne crois pas un seul instant à la fin des villes, à un exode urbain massif, mais je crois à une évolution tendancielle et structurante avec des mouvements de population qui vont s’opérer sur deux ou trois décennies et qui aboutiront à des villes plus habitables, plus vivables et à des campagnes plus habitées et plus vivantes.

Quels seront les acteurs de la ruralité de demain ? Quels en sont déjà les pionniers ? Comment faut-il penser les conditions de cette reconquête de nos campagnes, avec sobriété et intelligence évidemment, mais les évidences étant parfois plus difficile à mettre en œuvre qu’il n’y paraît, c’est dans une nécessaire démarche prospective que s’est inscrit le 1er Colloque européen sur la Nouvelle ruralité, réunissant un certain nombre d’acteurs et d’experts pour nous éclairer sur la bonne manière d’entreprendre la ruralité de demain. Les conclusions de ce colloque seront disponibles prochainement au travers une publication accessible à tous.

Jean-Marc Esnault

Directeur Général The Land
Fondateur et organisateur du 1er Colloque Européen de la Nouvelle Ruralité
Fondateur du Think-Tank Terre d’avenir – Tomorrowland

B5, incubateur des leaders de demain

Ecole B5

B5, incubateur des leaders de demain

Claire Harnois est une jeune femme dynamique et avec la tête sur les épaules. Destinée à reprendre la ferme familiale et la laiterie artisanale, privilégiant le savoir-faire, le local et l’artisanat, elle a décidé de se faire accompagner par B5, Skol ar Sell.

Sur la photo : Hervé Harnois, Claire Harnois, Ketty Antoine et Rémi Gard.

Accompagner les projets ambitieux

Ker Ronan est situé à St-Gouvry, petit bourg sur les hauteurs du canal de Nantes à Brest, commune rurale et berceau de la ferme, qui existe depuis plusieurs générations et de l’atelier de transformation qui voit le jour en 2008. Pour accompagner la croissance et le développement de l’entreprise, Claire, diplômée d’une école de commerce et de management membre de PeB, a souhaité compléter ses connaissances par une formation au sein de B5. Convaincue de « la vocation d’accélérateur de talents » et de l’aspect fondamental « d’apprendre de mentors qui ont une expérience et pour bénéficier ainsi des conseils des aînés », Claire a éprouvé les enseignements reçus durant ces 9 mois. Outre le gain de temps généré dans la vie professionnelle, B5 est surtout « une véritable boîte à outils » au quotidien. La force du réseau complète un dispositif rôdé et bien charpenté pour accompagner les futurs jeunes leaders bretons de demain.

Une vision de territoire

La première promotion qui a ouvert en octobre 2020 a brassé des jeunes originaires de différents horizons et parcours, ayant une ambition pour le territoire et la Bretagne du monde de demain. Basé sur les échanges et le travail collaboratif, « le rythme est adapté au monde de l’entreprise, avec des semaines de formation qui permettent d’être bien concentrée sur les projets » précise Claire. L’enjeu de la reprise de l’entreprise familiale est de maintenir la raison d’être d’entreprise insufflée au départ tout en développant la stratégie et les innovations, pour Claire, la formation B5 « répond à des personnes qui ont une vision du territoire et des convictions fortes » mais aussi qui « se sentent matures pour répondre à un besoin du territoire ».

Oser franchir le pas.

Tous les candidats à B5 ne sont pas des repreneurs, des profils de jeunes diplômés peuvent aussi postuler et être dirigés vers une entreprise qui est en recherche de leaders afin de développer des projets d’ampleur pour la Bretagne.

Oser franchir le pas et postuler à B5, c’est le choix qu’à fait Claire, après avoir pris conseil autour d’elle pour se conforter dans sa décision. « La richesse vient de la rencontre, chacun a un angle de vue différent » nous dit-elle. Accéder à des ambassadeurs d’ampleur nationale ne doit pas freiner, au contraire, Il faut oser car « il ne faudra pas attendre que d’autres le fasse pour soi » conclut la jeune entrepreneuse.

Intégrez l’école B5 – Contactez-nous !

Vous êtes en fin de parcours de formation, au moment de votre entrée sur le marché de l’emploi, après un bac+3 ou bac+5. Ou vous êtes en fin du cursus d’apprentissage, d’une période d’essai en entreprise. Nous recherchons des hommes & des femmes ayant une forte culture économique et un intérêt prononcé pour l’actualité des entreprises et des marchés, particulièrement attachés au territoire breton. Un esprit d’analyse et un potentiel entrepreneurial qui ne demande qu’à éclore, le goût de l’initiative et de l’innovation sont les prérequis nécessaires pour entrer à l’école B5, Skol ar Sell.

Lisa Baranovsky – Cheffe de Projet B5

l.baranovsky@st-exupery.org

The Land, Rue Fernand Robert. 35042 Rennes. 

Tél : 06 71 93 98 13

Un Cheddar made in Breizh

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Un Cheddar made in Breizh

Benoît Boyer fourmille de projets. Sa marotte, c’est le Cheddar, ce fromage dérivé de la recette du cantal et dont les anglais ont transformé la recette originelle dans la ville de Cheddar dans le Somerset (Sud-Ouest de l’Angleterre) pour en faire ce fromage très fréquemment utilisé aujourd’hui.

Cheddar, vous avez dit cheddar ?

Réintégrer ce fromage en terre bretonne prend tout son sens, comme un retour aux origines. Ce projet piloté par Benoit Boyer est accompagné depuis 2 ans par le CETA (Centre d’Expérimentation et de Transformation Alimentaire) afin de créer un Cheddar au goût spécifique. La Froment du Léon, vieille vache bretonne est celle qui a été recrutée pour cette opération spéciale. Avec un lait bio et naturellement orange, le troupeau est situé à Pacé (35). Après les errements inhérents à la recherche, les tests de ferments, les différents réglages et affinages, la recette, établie avec le CETA, est actuellement en phase de tests gustatifs. 5 types de cheddar seront produits avec des affinages différents et à destination du grand public pour une distribution dans les marchés, les épiceries fines et la GMS. Le projet industriel est quant à lui développé avec l’INRA, pour un produit sous forme de poudre afin d’aromatiser les chips, gâteaux ou comme un élément constitutif d’une recette. D’autres formes, de nouvelles textures sont également à l’étude en mode disruptif comme le cheddar en barre à destination des restaurateurs.

Plus qu’un fromage.

La chaine de fabrication se met en place dans la Cheese Valley à Bain de Bretagne. Avec « un bar à fromages, de la vente à emporter, du click and collect, une flex factory qui accueillera des start up et des entreprises pour fabriquer leur fromage », le projet est très global, alliant un fort « aspect pédagogique avec un laboratoire à disposition en co-working et en co-factory » précise Benoît Boyer.
Ce projet est suivi par ADEME, car son ambition est aussi de devenir une référence RSE : le projet allie un travail en cabinet pour une empreinte positive, des actions autour de la méthanisation pour traiter le petit lait ou supprimer les pertes en le valorisant par exemple en ricotte, en produits de nutrition sportive ou infantile. Plus qu’un fromage, c’est tout un écosystème qui prend forme au cœur du territoire.

CQP, un dispositif de formation efficace

Formation

CQP, un dispositif de formation efficace

Véritable outil stratégique d’accompagnement des salariés dans leur adaptation aux nouvelles compétences attendues sur les postes de travail, le CQP (Certificat de Qualification Professionnelle) permet aux salariés en poste mais aussi aux personnes en recherche d’emploi ou aux jeunes qui le souhaitent, de compléter leur formation initiale. Il permet de faire reconnaître les compétences et savoir-faire nécessaires à l’exercice d’un métier. Créé et délivré par une ou plusieurs commissions paritaires nationales de l’emploi (CPNE) de branche professionnelle cela lui confère un gage de sérieux et de solidité dans l’acquisition des compétences.

Un partenariat tripartite

Responsable d’équipe, préparateur.trice, conducteur.trice de machines, conducteur.trice de lignes, le panel des formations dispensées à The Land est assez large et permet d’accéder à un métier ou d’acquérir des compétences complémentaires pour progresser dans sa pratique ou d’évoluer dans son poste. C’est également, pour les entreprises de l’agro-alimentaire un moyen de recruter des profils formés et opérationnels de suite.
C’est le pari du groupe Lactalis, qui depuis 5 ans forme des profils de conducteur.trice de machine et pilote d’installation. Ce partenariat tripartite entre le groupe laitier, une agence de recrutement et The Land, permet d’intégrer rapidement de nouveaux salariés qui n’ont pas cette qualification. « Une reconversion gagnant-gagnant qui bénéficie aux nouveaux salariés et à l’entreprise » nous précise Fabienne Diaz, responsable des CQP chez The Land.

« Bridor fait également appel à nous afin de faire monter en compétences des salariés en interne avec des promotions de 10 personnes par an depuis 3 ans maintenant » argumente fabienne Diaz. Les petits groupes favorisent les échanges et les pratiques managériales. Ils font également évoluer les tuteurs qui accompagnent les salariés sur un aspect méthodologique.

Du sur-mesure par bloc de compétences

Dorénavant les CQP sont accessibles par blocs de compétences, ce qui permet à l’entreprise d’étaler dans le temps les séances de formation et les temps de planification afin de gagner en flexibilité et de permettre de se former tout au long de sa vie professionnelle.
Les plateaux techniques du CETA (Centre d’Expérimentation et de Transformation Alimentaire) situés à Rennes sont mobilisés durant ses formations ou sur les sites industriels des entreprises. Tout parcours CQP démarre par une étude d’opportunité et de faisabilité afin de déterminer si ce format est opportun et répond bien à ce besoin. Avec plus de 200 personnes formées via les CQP, Fabienne Diaz accompagne la montée en puissance de ce dispositif, véritable sur-mesure à destination des entreprises favorisant l’écoute, le partage et l’adaptation aux contraintes et aux métiers.

Une formation sur-mesure adaptée aux besoins de l’entreprise

Interview

Une formation sur-mesure adaptée aux besoins de l’entreprise.

Dans la galaxie des formations et l’offre plurielle publique ou privée, les entreprises ne trouvent pas toujours les enseignements adaptés en regard des compétences recherchées pour couvrir leurs besoins et répondre aux attentes de leurs clients. Afin de s’adapter en mode agile, certaines font le choix de prendre les devants.

Crédit Cerfrance Brocéliande.

L’exemple du Master CSEA

C’est le cas de ce diplôme créé courant d’année 2020 entre The Land et le Cerfrance Brocéliande, entreprise d’expertise comptable et conseils, membre du réseau Cerfrance qui rayonne sur le territoire national.  La première promotion du Master Conseil et Stratégie de l’Entreprise Agricole ouvrira le 6 septembre prochain. Elle s’adresse aux étudiants de niveau BAC+4 qui sont actuellement dans une école d’ingénieur spécialisée agri ou agro ou une école de commerce Classique, ou des collaborateurs en poste ayant une connaissance juridique et qui souhaitent se reconvertir en réorientant/complétant leur parcours professionnel.

Cette formation sur mesure « va amener nos consultants à apporter du conseil stratégique dans les orientations et le développement des entreprises du secteur Agricole » nous confie Kathy Jourdren, DRH pour le Cerfrance Brocéliande. Cette formation permet également de répondre aux attentes spécifiques des clients et développer des compétences qui pourront se déployer sur les départements du Grand Ouest et départements limitrophes.

1 an pour monter en compétences

Avec un rythme d’alternance basée sur la temporalité du métier et ses obligations fiscales, la formation propose un temps de 13 semaines en centre de formation et 34 semaines en entreprise. Avec une formation qui se termine fin juillet 2022, l’employabilité est forte puisque les profils formés répondent aux besoins des entreprises et ont déjà pris leurs marques dans celles-ci. Avec un réseau national de 700 agences, outre la garantie de sérieux et de solidité de la structure, c’est aussi l’opportunité de pouvoir évoluer à terme dans un groupe d’envergure nationale.

Une réponse adaptée au territoire

D’autres formations sur mesure au sein de The Land comme le Bachelor Manager Opérationnel en Distribution en collaboration avec les enseignes Carrefour Market, ou le BACA (Bachelor Assistant Comptable Agricole), proposent des formations qui répondent aux réels besoins des entreprises du territoire avec une employabilité assurée à la sortie. « C’est assez novateur de considérer en priorité l’attente des clients et d’en déduire qu’on doit mener l’adaptation des formations professionnalisantes pour y répondre » conclue Kathy.